Témoignage d'expérience très intéressant! Je lis aussi le blog de
http://saravissantebeaute.blogspot.fr/ et je trouve vos approches humbles, raisonnables, documentées et précautionneuses, ce qui me paraît le minimum lorsqu'on n'est pas un professionnel de santé (et même quand on en est un, d'ailleurs!).
Je trouve très intéressantes certaines théories de T.C, manger vivant, ça suit les principes de la naturopathie, une science.
Mais, il ne faut pas oublier qu'il frôlait la mort quand il a commencé son mode d'alimentation, comme la solution ultime, tenter le tout pour le tout et rien à perdre, si les médecins lui donnaient 5 jours à vivre.
C'est super de voir qu'il a repris du poil de la bête (du poids, des joues) mais pas besoin de s'imposer le même chemin (avec la même
rigueur) si on n'a pas eu
ses problèmes de santé grave.
Au risque de se créer des problèmes là où il n'y en avait pas! Comment comparer quelqu'un au pronostic vital engagé à quelqu'un qui cherche juste une meilleure hygiène alimentaire?
Son expérience constitue un outil, une piste, mais oui toujours réfléchir une méthode pour en faire sa propre synthèse plutôt que LA règle à suivre. Partout,
avoir son extracteur de pensées =) Une vérité est contextuelle!
Et ne pas négliger le fait que le CORPS A UNE MÉMOIRE. Le "
avec modération, équilibré, varié", c'est vieux comme le monde, se méfier des extrêmes. Faire un grand écart sans échauffement, c'est dangereux...
Reposer son corps pendant une courte période (cure/jeune/détox) pourquoi pas (de moi-même certains jours, surtout l'été en vacances, ou lors d'une grippe, farnienté, je ne ressens pas la faim), mais pendant plus longtemps et surtout brutalement...je suis dubitative que cela puisse convenir à tous/ tous modes de vies.
S'affamer n'est pas agréable--> Effet sur le moral négatif. Or le moral a un effet sur le corps.
Puis, si on est trop faible physiquement--> effet sur le mental, puisque le physique influence l’humeur...
Et effet yoyo car le corps va compenser le vide/ sensation de faim.
Mieux vaut manger de façon "imparfaite" (
si tentée que la perfection existe, surtout de nos jours...en fait tout cela nous renvoie à un désir de contrôle excessif et à une difficulté à lâcher prise) mais avoir suffisamment de peps pour faire du sport, sortir, s'aérer, vivre, que de manger dans un culte de l'alimentation parfaite et rester cloîtré au lit, en hypotension, trop faible, survivre.
Certaines médecines avec des siècles de recul (homéopathie, chinoise....) s'intéressent à ce genre de choses: s'intéresser au terrain et à l'ensemble corps-esprit plutôt qu'à masquer un seul symptôme par une substance chimique, parfois à prendre à vie! =dépendance= paresse de l'organisme à s'auto-défendre/ réguler/ soigner.
Je commente un peu sur le tard et j'imagine (espère) que depuis tu vas mieux, mais en lisant ton témoignage + photos avant/après je me suis posé cette question tout du long:
pourquoi s'affamer ou manger en excès un seul type d'aliment quand on est déjà belle (peau, cheveux, poids de forme) et visiblement en santé? Et que donc tu semblais avoir trouvé un mode d'alimentation te convenant à peu près? (Ceci n'étant que ma perception et je conçois que peut-être à l'intérieur, ce n'était pas ton ressenti ou peut-être avais-tu des troubles non visibles?).
Tu arrives à la conclusion que le moral joue à 50% dans la santé. J'en suis persuadée aussi depuis peu, surtout après des efforts sur l'alimentation et des effets qui tardent à venir, et après une phase quelque peu hypocondriaque, à vouloir faire mieux, pas mal de prises de tête! (surtout avec un budget limité!)
J'ai des symptômes gênant que les examens médicaux n'arrivent pas toujours à expliquer, ça rend un peu à cran.
Certaines de mes analyses sanguines ont révélé des dérèglements des
années après les premiers symptômes, d'où l'importance de savoir écouter son corps, avant que ça tourne en vraie maladie ou symptômes chroniques...
On dit souvent
"vous êtes ce que vous mangez", je pense qu'on devrait dire "
vous êtes ce que vous pensez, mangez, respirez et bougez
". (Dans cet ordre, confirmé par un naturopathe ayant des années d'expériences, recherches, études de cas qui pense que la santé morale, la joie, est la priorité n°1 pour un bon fonctionnement du corps surtout si on fait globalement attention à ce qu'on ingère.)
Le problème parfois, c'est qu'on cherche trop "la vérité" plutôt que sa vérité (qui devrait être guidée par les sensations, mais c'est vrai que dans une vie moderne, pressée, urbaine, pas toujours simple de s'écouter!)
Dans ce labyrinthe d'infos (
on lit tout et son contraire en alimentation!), je suis "sauvée" par mon budget étudiant limité (alors uniquement des grosses quantités de fruits et légumes bio pas possible, surtout en ville, je dois aussi privilégier le côté nutritif et qui donne de l'énergie lors de mes achats.
Je viens juste de m'offrir mon premier extracteur de jus à 89€, garantie 5 ans =)
Donc c'est parti les jus (750ml max/jour).
Après avoir lu ton témoignage, et ayant déjà des symptômes que tu as eu après avoir tenté "
le crue vegan pauvre en graisse" cela me conforte, oui même sans tenter, que
je ne vais pas me risquer à un tel extrême/rigueur.
Mon alimentation va rester la même à côté (bio le + possible, fait maison, ni sucre, ni gluten, ni lait (mais fromage/ yaourt pas tous les jours), viande rarement mais toujours bio, œufs bio, oléagineux, légumineuses, riz, quinoa, millet etc). Je ne peux pas risquer de manquer de protéines.
Je parle de mon alimentation à mon médecin généraliste avec qui je travaille pour améliorer mon terrain défaillant (médecin qui ne se fait pas acheter par les labo et n'est pas là pour me vendre de la santé dans une pilule)..
Je n'ai jamais eu de problème à consommer des fruits crus (pas plus de 5/ jours question budget), faut dire qu'ils m'ont aidé à l'arrêt du sucre par contre j'espère que grâce à l'extracteur, la portion de légumes que je mangeais jadis cuits (donc mort) va m'être plus bénéfique (et je pense que je vais consommer plus de légumes/ moins de fruits grâce à l'extracteur).
Perso, je préfère par exemple manger une petite assiette de quinoa ou association riz complet+légumineuse (sensation rassasiée/ énergie dispo pour un budget raisonnable acheté en vrac) + un fruit et un jus de légume en dehors des repas, un peu de noix/ amandes en cas de fringale (ou si vos copains s'envoient un mars, kinder, viennoiserie devant vous, ça aide) qu'une énorme quantité de fruits/ légumes qui fait gonfler le ventre (donc augmente l'espace disponible et de demande de nourriture ensuite, manger plus crée la faim), et pas top pour ma rétention d'eau.
Enfin bref, j'arrête de raconter ma vie, c'était juste ma réflexion suite à la lecture de ton article.